jeudi 7 juillet 2011

Lettre ouverte aux talents de demain

Depuis une semaine, le monde des réseaux sociaux commente la recommandation de l'AACC sur l'indemnisation des stagiaires publiée il y a déjà quelques mois.

Fraichement arrivé à la présidence de l'association, je voulais vous apporter une vision personnelle de la question des talents, et vous éclairer sur la manière avec laquelle je vais la mener avec un bureau nommé mardi, notamment avec Jean Paul Brunier (Leo Burnett) à qui j'ai confié cette mission.

Premier regard. Les talents viennent ils forcément des grandes écoles?

Non pas forcément. Ceux qui me connaissent savent que j'applique passionnément une très forte ouverture aux talents quelle que soit leur origine,  sexe, nationalité, expérience et éducation.
Pour être précis, sortir d'une grande école où d'une grande université n'est pas une garantie de  talent pour les métiers de la communication. 
Maintenant penser l'inverse est aussi totalement faux. Il existe dans ces grandes écoles et universités de véritables talents dont notre métier a besoin.

Et ce qui caractérise les métiers de la créativité et de la communication c'est justement une forte diversité et une forte ouverture. C'est de cette richesse que nous puisons notre force.

J'ai appris une chose d'expérience: Le talent se travaille, se démontre, se mérite. 

Si chaque agence est libre de faire des recrutements là où il le veut, avec sa politique salariale, et ses choix, voici ce que j'entends pousser pendant les deux ans à venir sur le sujet des talents.

"Renouveler nos talents".

C'est le nom de la mission confiée à Jean Paul Brunier. J'insiste bien sur deux mots: renouveler et talents. Car à travers cette mission la question qui se pose est de comprendre ce que sera le recrutement dans nos agences pour l'avenir. Le digital et la créativité transforment à la fois les désirs des étudiants, mais aussi les besoins de nos entreprises. A nous donc de redéfinir des besoins, des méthodes et des moyens pour l'ensemble de nos agences.

Il est encore tôt, les habitudes ne se changent pas en 24heures. Mais voici quelques unes des idées que nous allons mettre en place. Encore une fois, ce sont des idées, les détails et la pratique pour les mettre en place vont nous demander un peu de temps.

- pour commencer, une concertation sera ouverte avec Jean Paul Brunier et vous mêmes: étudiants, écoles, enseignants. Un groupe sera constitué prochainement.
- si des ponts doivent être crées avec les grandes écoles et universités, nous voulons aussi offrir la chance à d'autres talents n'ayant pas eu la chance où les moyens. Ceci par exemple par un système de 'bourses' et de 'parrainages' que nous allons étudier.
- les enjeux digitaux et de créativité doivent être abordés avec les écoles et  instituts de formation. La formation d'hier ne peut être celle d'aujourd'hui.

Mais nous irons plus loin encore; à travers notamment une offre d'incubateurs pour aider à la création d'agence dans des domaines innovants. Une mission menée par Natalie Rastoin (Ogilvy), vous trouverez toujours plus de réalisations que nous offrirons dans chacune des missions du bureau. Les communiqués parus vous en donnent une première impression, plus de détails à venir à partir de début Septembre.

L'action que nous devons mener est une action de profondeur, j'entends que nous la menions loin de gadgets de communication faits dans la précipitation.
 Et si nous décidions de faire avancer les choses?  Plus que la critique, je resterai toujours ouvert aux idées, d'où qu'elles viennent. Et vous verrez que l'ensemble du bureau qui m'accompagne a la même ouverture. 

Profitons en!

Frédéric WInckler

Posted via email from #think: Freddie's posterous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire