vendredi 21 mai 2010

Digital Natives, empreinte N°4: je sais tout, il sait tout, nous savons tout, vous ne savez rien... L'étude continue

 
4 ème étape dans les résultats de l’étude JWT sur les digital Natives:

EMPREINTES DIGITALES : N°4
JE SAIS TOUT.
Avec 65% des Digital  Natives considérant internet comme leur première source d’information, les cartes du savoir ont été totalement redistribuées. Poussant mêmes certaines universités à vouloir revoir leurs cursus. Car le "par cœur" n’a plus le même pouvoir face à des étudiants capables de trouver la réponse à toutes questions en un clic.
Un savoir qui devient donc plus autonome, plus personnalisé, offrant du savoir "à la carte", et plus individualisé comme le montre par exemple le succès de l’apprentissage de la musique via internet.
Et pourtant combien de critiques se portent sur ce savoir digitalisé, car si Wikipedia se classe au 12ème rang des sites les plus visités en France, l’exactitude des informations trouvées sont souvent aléatoires… mais une information aujourd’hui est plus crédible lorsqu’elle vient d’une communauté "amie" que d’une source traditionnelle d’autorité. Et voilà professeurs, politiques, et marques sommés de se justifier. Un exercice souvent périlleux auquel ils se brûlent souvent car cette remise en cause est aussi difficile à accepter qu’inhabituelle.
Que ce soit des grands groupes industriels accusés par des groupes de consommateurs, ou des politiques soumis à la pression de la rue (comme nous avons pu le voir lors des dernières manifestations étudiantes), la vérité vient du web. Souvent d’ailleurs les tentatives de négation n’ont fait qu’attiser la flamme, redonnant plus de crédibilité aux accusations. Le récent épisode de "la rumeur" Sarkozy/Bruni en est un bon exemple…
Pour appréhender le monde des digital natives, il faut bien comprendre que pour eux nous sommes maintenant tous égaux face à l’information, que les sources d’autorité doivent avant d’être crédibles, savoir se justifier, et que le savoir est devenu individualiste. Un savoir personnifié, personnalisé. Il n’est donc plus surprenant de retrouver notre président de la république assis à la même table que son public et s’appelant par leur prénom.


Bienvenue dans un monde où l’information est donc détenue également par toutes et tous, et où les références (l’autorité) a disparu.
Un monde où beaucoup de marques tentent de naviguer en tutoyant, en parlant à la troisième personne du singulier : "you". Un comportement de surface qui est voué à rester au mieux totalement ignoré, au pire source d’inspiration pour devenir la cible d’attaques.
A ce narcissisme de leur public, il faut répondre différemment. Par l’interaction. Un dialogue qu’il est possible de nourrir en offrant des clés pour comprendre le monde qui entoure les digital natives, en les encourageant à le découvrir. Et surtout, en leur donnant le moyen de le faire comme les applications d’Apple où de Nokia, de très bons exemples de réponse à ces attentes.

   
 L’étude continue la semaine prochaine: le règne de l’émotion, prenez le raccourci, adjugé au prix de 0€, et les nouveaux pouvoirs. Les questions, les comportement et comment y faire face.

   

   

   

   

   

   



Adweek’s 2009 Global Agency of the Year

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Posted via email from #think: Freddie's posterous

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